Patrice Berchery est un photographe de mode installé à Marseille qui travaille également à l’étranger pour des productions. Il a réalisé de catalogues et autres supports en Afrique, Asie, USA, Europe, Cuba, Dubai… 



Son jardin préféré reste la Californie où il a réalisé de nombreux shootings pour des marques de prêt à porter et autres accessoires. entre autre Wgal, Charlie jo, Kaporal, Impudique, Deeluxe, Havacoa, Milasand, Jott, Maison Catanzaro et GDS.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir photographe ?

Après les beaux arts et la marine au service photo, l’idée d’être photographe de mode m’est venue lors d’un voyage au Moyen Orient et la beauté des silhouettes surgissant du désert. J’ai tout de suite senti le désir de photographier ces scènes sorties de nulle part et où les femmes voilées face au vent laissaient mon imagination et mon interprétation visuelle en toute liberté de création.



Quel est votre style de photographie préféré ?

J’aime photographier les modèles et mannequins en situation et dans des décors afin de mettre en valeur les vêtements et silhouettes crées par les marques présentes dans le monde de la mode.



Comment sélectionnez-vous les sujets et les paramètres à photographier ?

Le choix des modèles et les lieux de shooting sont envisagés, partagés et validés avec mes clients en fonction du thème et de l’esprit des collections, idem pour le make up, les coiffures et le stylisme d’accessoirisation.



Quel a été votre projet photographique préféré à ce jour ?

L’une de mes productions préférées restera un shooting rédactionnel américain, organisé et réalisé dans le Névada au fin fond du désert dans un Ghost town avec une très jolie mannequin française et pour Patrice Catanzaro. Le thème avait une connotation un peu vintage et les décors s’y prêtaient parfaitement.

Quel matériel photographique utilisez-vous et pourquoi ?

Je suis fidèle à Nikon et à leur gamme d’objectifs pour mes shooting extérieurs et en studio également. J’utilise également des moyens formats pour des sujets plus ·close up” en beauté, portraits, quand je suis en studio.



Quel est votre processus de post-production ? 

La post production en terme de retouches je la sous traite à un spécialiste qui exécute suite aux directions que je lui donne. Ensuite je travaille la chromie personnellement en fonction du thème.



Quel a été le plus grand défi que vous ayez rencontré en tant que photographe ?

Mon plus grand défi aura été de réaliser une production prêt à porter à l’intérieur du glacier du Mont Blanc ou nous ne pouvions travailler que la nuit quand il n’y à personne. Un énorme challenge car il fait extrêmement froid et la glace provoque des bruits impressionnants. De plus les batteries se déchargent très vite à cause du froid la nuit et les vêtements collent à la glace. Le lendemain matin nous étions tous épuisés et transis de froid, mais quelle expérience et le résultat fut à la hauteur de nos espérances.



Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui débute dans la photographie ?

Prendre conseil auprès des pros et laisser aller ton imaginaire dans tes réalisations afin de te rapprocher au mieux de ta sensibilité, quitte à recommencer encore et encore afin de te détacher au mieux des aspects techniques qui doivent devenir avec le temps des outils qui te procurent ta liberté d’expression.

Comment pensez-vous que la technologie a impacté votre travail de photographe ?

Je ne pense pas que l’évolution des technologies (numérisation, logiciels , IA) soient un soucis dans la création de l’image dans son cadre, au contraire. C’est juste la nostalgie des films, leurs développements, les tirages et les astuces artisanales qui manquent un peu et surtout les Polaroid qui validaient notre début de prod et qui restaient souvent punaisées au mur en mémoire pour la Team.



À quel type d’événements ou de projets aimez-vous participer en tant que photographe ?

J’ai participé à divers expositions : Festival de la photo de mode et beauté à Cannes, Fiesta des suds, Forum des Halles à Paris institut international de la photo de mode à Marseille… Ce sont de magnifiques moments de partages avec le public et les confrères présents. Également être éditer dans la presse et les magazines qui donnent une jolie visibilité de mon travail. C’est le cas grâce aux magazines tels que Playboy , Coté sud, Glint, Runway Usa. Faust, Most… J’ai réalisé en collaboration avec un graphiste à l’édition d’un livre de 196 pages “Femmes Elément’s” qui m’à donné l’opportunité d’être diffusé en librairie.
Aussi l’édition du calendrier 2022 de Clara Morgane fut une belle reconnaissance de mon travail au travers d’une people très active sur les médias.

Avez-vous une anecdote drôle à raconter ? 

Un jour lors d’un shooting swimwear sur l’Ile des saintes, en pleine séance nous avons perdu une petite partie de la collection accrochée sur l’un de nos scooters de location. Nous étions les seuls sur ce spot et personne à l’horizon ! Malgré de vaines recherches sur place et autour, nous sommes rentrés au port déçus et toujours étonnés de cette disparition. En racontant ce qui nous êtes arrivé au loueur de scooters, il éclate de rire et nous demande s’il y avait autre chose avec les maillots dans le sac. On lui dit oui, nos sandwichs prévus pour la pause ! En fait le vol à été perpétré par une bande de chèvres sauvages qui passent leur temps sur cette ile à dépouiller les gens de leurs petits bagages quand elles sentent de la nourriture ! Concentré sur nos photos nous n’avons ni entendu ni vu cette bande de chèvres voleuses qui se réfugient dans des caches et se régalent de notre nourriture. Les maillots ne les intéressant pas, ils ont du être emportés au large un jour de tempête! Heureusement nous avions des tailles similaires à l’hôtel et nous avons malgré tout, pu finir notre production !

Patrice Berchery Photographe

Mail : dipzonestudio@gmail.com

Tel : ( +33 ) 06 07 04 10 52

Insta : @patrice.berchery.photographe

www.patricebercheryphotographe